Le « Phygital », ou le mélange du physique et du digital dans une gamme d’objets connectés toujours plus nombreuse, est porteur des plus belles innovations au service de l’humain mais aussi des risques inhérents aux technologies de l’information.
La France a une belle longueur d’avance, avec la Loi Informatique et Liberté de 1978 dans le domaine de la protection des libertés individuelles, mais on comprend mieux avec le récent règlement Européen pour la protection des données (RGPD/GDPR) a quel point les risques qui pèsent aujourd’hui sur nos données, pourraient entrainer des risques bien pires sur nos environnements physiques.
Il en va ainsi d’une usine qui s’arrête, d’une banque qui ne peut plus payer, d’une centrale électrique qui s’emballe ou d’un ordinateur qui refuse de démarrer.
La Cybernétique, ou communication dans les systèmes complexes vivants ou inertes, c’est l’art du réseau, depuis les grands câbles sous-marins jusqu’aux réseaux personnels Bluetooth, en passant par les fibres optiques et les transmissions hertziennes.
Le Cyber, cet environnement ultraconnecté, nous contraint à penser notre sécurité globale dans un treillis d’objets connectés où chaque ouverture sur le réseau est une opportunité d’obtenir un service et un risque d’être épié. Cyber aujourd’hui, physique demain, telle pourrait être la menace.
Cette présentation tente de faire le point sur l’état de la menace qui pèse sur les acteurs institutionnels comme sur les particuliers et donne des éléments de réponse parmi ceux accessibles aujourd’hui.
Dans la seconde partie, on détaille le RGPD, un des éléments de réponse, dans sa double dimension technique et juridique, en le mettant en opposition avec le CLOUD act décrété à peu près simultanément par les Etats -Unis d’Amérique.